Ottawa (Ontario), le 24 avril 2023 – C’est sur le thème Réimaginer l’éducation ! que se tiendra le 4e Sommet national sur l’éducation.
250 acteurs clés qui œuvrent en éducation en français, langue première, en contexte minoritaire au Canada sont attendus à Ottawa dans le cadre de cet évènement.
Ce sommet offre un forum d’échanges et de réflexions sur les enjeux éducatifs qui nécessitent la mobilisation du réseau pour assurer la réussite et le bien-être des apprenants, petits et grands.
En amorce à cet évènement, qui a lieu tous les cinq ans, plus d’une centaine de personnes ont pris part le 20 avril dernier à un pré-sommet offert gratuitement en mode virtuel.
Ce pré-sommet a permis de débattre de plusieurs enjeux liés au continuum éducatif de la petite enfance à l’âge adulte.
Par ailleurs, le coup d’envoi de cette journée a été donné grâce à une conférence intitulée Comment repenser l’éducation après la pandémie ? Ainsi, mesdames Roda Muse, secrétaire générale de la Commission canadienne de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), ainsi qu’Yvonne Careen, présidente du Regroupement national des directions générales de l’éducation, ont dressé plusieurs constats. Elles ont notamment insisté sur le besoin de réduire les écarts d’apprentissages chez les élèves et les inégalités exacerbées par la pandémie grâce, entre autres, à un accès internet fiable.
Le monde éducatif évolue vite… les besoins aussi. Les milieux scolaire et communautaire, ainsi que les gouvernements, doivent pouvoir s’adapter et réagir rapidement pour relever les défis qui se présentent. Le volet en présentiel du Sommet national sur l’éducation permettra, grâce à des activités diverses de remue-méninges, de réflexion et de discussions, de mettre à profit le savoir-faire des participants et de leurs pratiques exemplaires pour bonifier le Plan stratégique sur l’éducation en langue française (PSELF).
Le PSELF s’articule autour de trois priorités stratégiques et de quatre étapes du continuum en éducation avec, comme toile de fond, les visées de l’École communautaire citoyenne.
La programmation de l’événement comprend des ateliers thématiques sur des enjeux clés en éducation en français, langue première, ainsi que des conférences notamment sur l’importance des données pour mieux outiller les réseaux scolaires et communautaires dans la foulée du premier exercice de dénombrement des ayants droit par Statistique Canada.
La première édition en 2005, surnommée « Le printemps de l’éducation », constituait un moment décisif dans l’évolution du système scolaire de langue française au Canada en raison de l’engagement qu’ont pris près d’une dizaine d’organismes d’horizons divers de travailler conjointement pour le développement et la consolidation du réseau d’éducation en langue française.
Ce plan a permis de mettre l’accent sur différentes stratégies souhaitables et sur les ressources existantes en matière de petite enfance, de pédagogie/apprentissages, de construction identitaire et d’immigration.
« Après 3 ans de pandémie qui a forcé le milieu éducatif à être dans l’urgence et à naviguer à vue, ce sommet tombe à point nommé pour permettre aux acteurs du milieu de prendre un pas de recul pour mieux cerner les priorités à venir pour assurer la réussite et le bien-être des apprenants et du personnel éducatif. Ce sommet promet d’être un véritable électrochoc ! », explique Simon Cloutier, président de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) qui coordonne l’événement.
Les sommets précédents ont permis, entre autres, la création du Comité tripartite, un modèle de concertation novateur. Le comité tripartite est composé de 27 membres (gouvernement fédéral, ministères de l’Éducation des provinces et territoires, Conseil des ministres de l’Éducation du Canada et organismes nationaux francophones des milieux scolaire et communautaire).
Visionnez la capsule vidéo sur le mandat et mode de fonctionnement du Comité tripartite.
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